Ce voyage à travers la chine commence donc par Hong Kong.
Réputée pour être un vieux comptoir colonial du commerce et plus que jamais, un symbole du capitalisme en Asie.
Si aujourd’hui elle n’est plus vraiment industrielle, elle reste une place puissante et dominante de l’arrogante finance mondiale.
Ancienne colonie britannique jusqu’en 1997, elle a été rétrocédée à la Chine qui lui a octroyé une pseudo autonomie (puisqu’elle dépend quand même pas mal d’elle au niveau industriel et au niveau politico-social, son gouvernement autonome semble bien encadré par Pékin), pour 50 ans… pour ce qui est de la suite…?
Hong kong c’est vaste, 10 fois Paris en superficie et répartie sur 262 iles!
Quand vous y arrivez, ça se fait généralement par celle de Lantau et vous vous retrouvez ensuite soit vers kowloon et les nouvelles terres, soit vers Hong Kong Island (le coeur historique avec ses buildings et magasins pour riches). Kowloon est le coeur de la vie populaire de HK.
Ce qui frappe en y arrivant, c’est ce bouillonnement humain permanent! Kowloon est une véritable fourmilière… 70% des 7 millions d’habitantEs que comptent KG y sont installéEs, soit une des plus fortes densités au monde.
C’est du coup assez surprenant de voir certaines grosses artères ne jamais désemplir quelque soit le moment du jour ou de la nuit. C’est valable aussi pour les voitures et les bus. Du coup, certains restos fonctionnent aussi tout le temps… Oubliez votre culture occidentale des 5 jours de travail par semaine, du matin jusqu’au soir… On a l’impression que la “machine” ne s’arrete jamais, mais alors vraiment JAMAIS !
Les habitations sont faites pour cette zone surpeuplée, du coup les tours de plus de 50 étages y sont légions. Et bien sur malheureusement les prix de l’immobilier sont prohibitifs et les appartements vraiment petits. L’espace semble être vraiment un problème majeur (sans parler de ce qui va avec comme la pollution, la surconsommation énergétique).
Bref, cette ville nous dresse un véritable tableau de ce que peut donner une société ultra-libérale, c’est à dire un véritable paradis pour les occidentaux, les riches sont non taxés là bas et une population survivant dans des conditions devenant bien complexes : travail et conditions de vie précaires, exploitation massive des migrantEs, …
En dehors de ça, il y a une intense chaleur humaine, un accueil… et un bouillonnement qui peut donner le sentiment qu’un jour ce beau mirage capitaliste pourrait prendre un sacré coup de baton en retour et c’est tout ce que l’on peut lui souhaiter.
Tiairy